EY observe les flux et mécanismes d’implantations internationales
Le baromètre de l’attractivité de la France publié par EY analyse chaque année les tendances des investissements directs étrangers. Il met en avant la dynamique des marchés en s’appuyant sur des données chiffrées et sur l’expertise d’un panel de dirigeants d’entreprises étrangères pour mieux comprendre les enjeux de leurs maisons mères et de leurs stratégies de développement. Cette étude de référence, publiée le 15 mai dernier, atteste d’une belle évolution de la Métropole Aix-Marseille-Provence en 2025.
La France maintient sa position dominante en Europe pour l'attractivité économique, occupant le premier rang pour la sixième année consécutive grâce à 1025 projets internationaux captés. Malgré une diminution du nombre de projets (-14%) et des créations d'emplois (-27%) par rapport à 2023, l'Hexagone, et en particulier de la Métropole Aix-Marseille-Provence, demeure un territoire prisé des investisseurs.
En comparaison avec les autres métropoles régionales, Aix-Marseille-Provence se distingue avec 36 projets d’investissements étrangers attirés en 2024. Cette performance la place en deuxième position juste derrière Lyon avec un nombre d’emplois créés très proche (803 vs. 896 pour la métropole lyonnaise).
Parmi les exemples d’investissements cités par le baromètre EY cette année et auquel Provence Promotion a contribué, celui du groupe allemand Knauf, qui a mis en service en 2024, avec un investissement de 80 M€, sa nouvelle usine sur le Port de Marseille Fos pour la fabrication de plaques de plâtre.
> Article sur l’implantation de Knauf à Fos
Interrogés sur l’avenir des métropoles françaises les plus attractives au cours des trois prochaines années, les 200 dirigeants d’entreprises étrangères sondées placent Aix-Marseille-Provence en deuxième position (40%), immédiatement derrière Lyon (37%).
Plusieurs atouts, mis en avant régulièrement par des actions d’influence de Provence Promotion, expliquent cette perception favorable du territoire :
Ce sondage est d’autant plus intéressant qu’il repose sur un panel de dirigeants de multinationales à 69% établis en France, dont une part importante opère dans les secteurs industriel et technologique (62%), avec un chiffre d’affaires supérieur à 1,5 milliard d’euros (24%).