La start-up tunisienne Polychaeta installe son siège et sa R&D en Provence

success story
La start-up tunisienne Polychaeta installe son siège et sa R&D en Provence
Marwen Mokdad, cofondateur de Polychaeta
24 November 2025 / Développez votre entreprise, Implantez-vous

La deeptech conforte son développement depuis Marseille après un accompagnement du programme Provence Africa Connect sur mesure

À la suite d’un accompagnement dédié à la structuration et au développement de sa start-up, Marwen Mokdad, cofondateur de Polychaeta, a choisi de s’implanter à Marseille. L’entreprise mise sur l’élevage de vers marins pour soutenir la transition écologique de l’aquaculture. Confrontée aux effets du changement climatique, la start-up tunisienne a relocalisé ses activités de Bizerte vers Port-Saint-Louis-du-Rhône, où elle met en place un élevage pilote de vers marins destiné à remplacer les appâts prélevés dans le milieu naturel.

Fruit de huit années de recherche en Tunisie, l’innovation de Polychaeta sera développée en France et destinée tant à la pêche sportive que pour l’alimentation aquacole.

«Nous avons comme ambition de coproduire poissons et vers en valorisant les déchets des poissons. L’aquaculture doit évoluer vers un modèle circulaire», explique Marwen Mokdad, ingénieur biologiste, cofondateur de Polychaeta, labellisée deeptech par Bpifrance. Les vers présentent également un intérêt environnemental : ils absorbent les métaux lourds et contribuent ainsi à la dépollution des milieux aquatiques.

Un siège et des clients déjà sur Marseille

Sélectionnée puis acccompagnée durant huit mois par les partenaires de Provence Africa Connect dans le cadre d'un dispositif de softlanding, Polychaeta a été soutenue dans ses démarches administratives d'implantation par Provence Promotion : la création de la structure et la recherche de bureaux. L’entreprise a établi son siège à Marseille où elle collabore déjà avec quatre distributeurs de vers marins.

Elle vise une phase industrielle au dernier trimestre 2026, avec la construction d’une usine à Barre-de-Monts, en Vendée, où la fraîcheur de l’océan Atlantique est mieux adaptée à l’élevage.

Huit emplois sont en cours et création. À terme, 20 tonnes de vers pourraient être produites chaque année, dont 70 % destinés à l’export vers le marché asiatique et 30% vers le bassin méditerranéen. 

 

 

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