A New York, des tables rondes pour entreprises ciblées

Le 13 octobre, ce partenariat devait être inauguré par une table ronde à New York avec les membres du N Y Tech Council, c'est-à-dire l’association new-yorkaise des entreprises innovantes en matière de haute technologie. Provence Promotion a invité deux sociétés provençales à y présenter les avantages à s’implanter dans notre région, quand on veut s’attaquer aux marchés d’Europe, du Maghreb et du Moyen Orient. Il s’agit de Daniel Eisenberg (consultant) pour DP World et de John Wankmuller (Directeur US) Cassis International.

 

Jean-Paul Betoin, le président de Cassis International, société de Singapour, implantée à Aix avec l’aide de Provence Promotion et spécialisée dans le paiement bancaire sans contacts, se dit ravi de cette opportunité. « Nous avons ouvert notre bureau à Manhattan au début 2010, et nous attendons de ces séminaires une multiplication des prospects bancaires, notre première clientèle ». Si le marché des paiements sécurisés via un simple téléphone cellulaire se développe en Europe de l’Est et Moyen Orient, Cassis Intl. espère bien aussi participer à ce développement outre Atlantique.

 

Daniel Eisenberg est intervenu lors de la table ronde en tant que spécialiste des problématiques de développement de sociétés à l'international. Il est spécialisé en conseil auprès de grands groupes et PME françaises qui souhaitent se développer sur le marché nord américain et inversement des sociétés US qui veulent prospecter le marché européen.
 

Après la table ronde du 13 octobre, d’autres seront organisées, « au moins deux par an » précise M. Ghio. « Au premier trimestre 2011, nous en consacrerons une aux biotechs et medical devices, avec cette fois, Bio-NJ, l’association des sociétés de biotech du New Jersey ».

 

Il ne s’agit pas toutefois de brasser large pour, d’aventure, ramener dans les rets provençaux une ou deux sociétés US. «  Avec Triana nous ciblerons les entreprises qui envisagent sérieusement leur développement international, et dans les secteurs qui nous intéressent, comme le bio médical et les TIC ». Pour cela, pas de secret, il faut un suivi sur place, des contacts entretenus ; bref il faut veiller au grain. Moyennant quoi, certaines qui ne connaissent que Paris en France, « s’apercevront que nous sommes la bonne étape pour qui veut en particulier aller sur les marchés émergents d’Afrique du Nord et du Moyen Orient », conclut Stéphane Ghio.